1905 / 2018 – Séparation des Eglises et de l’Etat…

9 avril 2018 : le président de la République rencontre les Évêques de France pour parler (entre autres choses) de bioéthique et de Laïcité…

Pour le président de la République, M. Macron : « La foi religieuse, qui relève de l’intime, ne disqualifie pas pour être citoyen »
Certes !
Par contre, c’est avec cette phrase qu’on va créer la confusion, dans une république laïque, en ne faisant pas la différence entre l’action individuelle du citoyen (quelles que soient ses convictions) et l’action faite par les chefs d’une communauté ou d’une religion (l’Eglise, l’Islam ou autre…)

La loi de 1905 fait référence à la non reconnaissance des cultes mais pas des convictions personnelles des citoyens.

Or, dans les médias, dans les discours actuels provenant particulièrement des représentants des Eglises et de l’Islam, on tend à faire croire que la loi de 1905 ne reconnaît pas les convictions personnelles des citoyens !
Ceci est totalement faux : la Loi de 1905 protège la liberté de pensée… de croire ou ne pas croire… et garantit la liberté des cultes.

Les athées, les agnostiques, les libres penseurs et autres penseurs libres devront-ils demain se constituer en communautés pour favoriser leurs choix respectifs ? 

Pour info : le COMECE. Mission de l’Eglise catholique dans l’Union Européenne

« L’État chez lui, l’Église chez elle »

Ces mots prononcés par Victor Hugo le 14 janvier 1850 à la Chambre des députés, rappellent que la séparation des Églises et de l’État est la condition absolue de la liberté de conscience, clé de voûte et principe constitutionnel de la république française.

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