Charte fondatrice

Charte fondatrice


Préambule
Cette charte a pour unique objet de rappeler l’esprit dans lequel a été créé l’OLPA en janvier 2002.

Historique
L’idée de création d’un Observatoire de la Laïcité a été proposée par les DDEN (Délégués Départementaux de l’Éducation Nationale) des Bouches du Rhône à André Abeille qui en est le Président d’honneur. Les membres fondateurs ont préparé l’association au cours de l’année 2001. Le récépissé de déclaration de création n° 0131023892 est du 1° février 2002. L’annonce de constitution était au journal officiel du 23 février 2002.

Objet
Il est défini par l’article 2 des statuts de l’OLPA :

l’Observatoire de la Laïcité a pour but de veiller au strict respect des principes de la laïcité, et si nécessaire de mener toute action pour les défendre, les restaurer, les promouvoir.

Après des siècles de guerres, de persécutions, de massacres, de spoliation au nom du divin, les Français ont choisi d’établir une République laïque dont l’État est le garant. Cette valeur, la laïcité, que les membres fondateurs estiment universelle, écarte tout ce qui peut séparer au bénéfice de ce qui peut réunir, pour le « bien commun » et le « vivre ensemble». L’État ne devant reconnaître, favoriser, ou subventionner aucun culte. Toute croyance ou non croyance étant égale à ses yeux, il doit en garantir la liberté d’exercice au nom de la liberté absolue de conscience. Le principe laïque laisse le religieux sous forme individuelle ou associative dans le domaine de la vie privée.

L’Observatoire à été créé
Pour et par des femmes et hommes de tous horizons de pensée, de tous secteurs d’activité, de toutes conditions, sans distinction d’appartenance, de croyance … libres de toutes contraintes politiques, idéologiques, religieuses ou autres, qui adhèrent à ses valeurs fondatrices et refusent toute position sectaire, tout intégrisme quel qu’il soit.

Dans l’esprit
– De la déclaration des Droits de l’Homme de 1789, des articles 10 et 11 :

Nul ne doit être inquiété pour ses opinions même religieuses pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi.

La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement …

– De la loi de 1901 relative à la liberté d’association. De la loi organique de séparation des Églises et de l’État de 1905. Du préambule de la Constitution de 1946 :

Tout être humain sans distinction de race, de religion ni de croyance possède des droits inaliénables et sacrés.

– De la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948. De la Constitution de la Ve République de 1958 qui assure :

 L’égalité devant la loi de tous ses citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion.

 

Abeille André, Campin Guy, Breton Roland, Fichet Jacqueline, Gillet Michel, Pourchier Jean, Yven Dorothé

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